- J'ai conduit une voiture pour la première fois le 3 avril.
- J'ai été présentée à l'examen le 20 avril.
- Le 22 avril, 8 heures du matin, Jean me téléphone la bonne nouvelle "Vous avez votre permis."
Après un premier contact douteux dans une auto école du XVIIeme, et après recherches fouillées sur internet, l'Auto école Liège a retenu mon attention.
J'y vais, j'entre, je pose des questions sur les formations proposées, leur durée, leur prix, les délais de présentation à l'examen. Jean a des réponses précises, détaillées, dans la conversation il parle de rigueur, de rapidité d'apprentissage, de grand nombre d'heures, de travail intensif, d'efforts, de persévérance, de résultats.
Il n'est pas vague, ni mielleux, il n'est pas racoleur.
Je ne sais pas encore si je suivrai la formation accélérée de conduite mais je m'inscris pour la formation accélérée au code.
Cinq longues journées, durant lesquelles Jean est tout le temps présent :
leçons,
explications,
distributions de fiches
(dont il est l'auteur) très bien faites et très pratiques pour comprendre et mémoriser les choses les plus importantes,
entrainement : nous avons répondu lors de ce stage à plus de 2000 questions, correction de ces questions en sa présence.
C'est éprouvant, il y a tant de choses à assimiler, tant d'heures qui s'enchainent, un conseil :
mangez bien, dormez tôt. C'est sportif.
Jean est tel que je l'imaginais, très rigoureux, très investi, et aussi, très sympathique.
Résultat à l'examen, qui m'a paru bien plus simple que les séries d'entrainement faites pendant le stage:
39/40 , une faute donc, que j'ai réalisée au moment où j'ai validé ma réponse...
Enthousiasmée par l'expérience du stage code, je décide de m'inscrire au stage de formation accélérée à la conduite.
Moi qui n'avais jamais conduit, j'avais quinze quinze jours pour assimiler la gestuelle qu'il faut avoir sur le volant, sur le levier de vitesse, la coordination des jambes sur les trois pédales, l'attention qu'il faut avoir à ce qui se passe devant, sur les côtés, derrière, à la signalisation, aux véhicules, aux passants, à ceux qui sont là, à ce qu'ils font, à ce qu'ils vont faire, à ceux qui pourraient surgir, tout cela, en même temps, et, sans la peur.
J'ai eu cours chaque jour, à chaque fois avec Jean.
Ses explications, ses directives étaient très claires, choisies, réfléchies. Ses parcours, pensés, du début à la fin.
A l'issue de chaque cours j'ai reçu par mail un bilan personnalisé, détaillé, accompagné de shémas explicatifs.
Que je lisais attentivement, auquel je revenais plusieurs jours après quand il s'avérait que quelque chose était demeuré vague ou fragile.
Cet apprentissage n'a pas été sans peine, ni sans observations difficiles à entendre, cela a été dur.
J'ai finalement eu ce fameux déclic dont Jean m'avait parlé, qui se produit parfois en plusieurs temps, et parfois dans les derniers jours.
Au sentiment :
- de ne pas pouvoir,
- de ne pas voir,
- d'être démunie,
- a succédé un sentiment de maitrise, d'acuité, d'aisance.
Les travaux pratiques qui font se réunir, deux fois dans la semaine et pour plusieurs heures, les élèves qui suivent le stage, ont commencé par le démontage d'une roue en cours de mécanique : chaque élève l'a fait
(facile!).
Ces cours collectifs, ces quatre rendez vous en quinze jours permettent de voir le chemin parcouru par chacun iindividuellement, donc d'être plus confiant quant à son propre parcours, permettent aussi de partager les moments plus difficiles
("Ah oui pour moi aussi le mercredi ça a chauffé") permettent de rire, car il faut le dire, Jean est très drôle.
(et nous aussi.)
Permettent aussi de découvrir des joyaux de la région parisienne, quatre châteaux, une chocolaterie historique sur les bords de la Marne, un superbe moulin...
Très important l'examen blanc du dernier jour, lors de ces fameux travaux pratiques, examen blanc en conditions, si stressant que l'on ne veut surtout pas être dans cet état le jour J, si instructif - quant aux choses acquises, à celles qui ne le sont pas, aux erreurs commises, et encore une fois suivi d'un bilan-
que l'on aborde le jour de l'examen bien plus serein.
Dire aussi que l'un des cours individuels est dédié à la traversée de Paris, avec passage par la place de l'Etoile à 8h du matin en semaine (facile!), cela filmé, intérieur/extérieur, un film monté par Jean [b](superbe musique en générique) qui vous en fait cadeau, est ce que ce n'est pas sympathique ?!
En résumé :
- Je fais absolument confiance à Jean.
- Il est un excellent enseignant.
- Il est honnête.
- Il peut être très dur.
- Il peut être très drôle.
- Il est juste.
- Il est un formidable entraîneur.
- Cette formation est brillamment pensée et réalisée.
Nous avons écouté des sketch de Coluche à mourir de rire dans la voiture.
J'ai eu mon permis en 24 heures de conduite.